Tentative d'assassina sur la personne du Maire ( suite et fin )

Very Important [HJ : C'est comme si c'est KASUMI qui post la première partie et non Takechi !!!!!!! ]

Kasumi en avait marre d'être torturé par l'espionne du Maire, c'est telle est prise celle qui croyait prendre. Quelle ironie. Elle décida donc de stopper cet enfer contre un exercice de méninge

"
Mon coup final sera le dimanche vingt-quatre mai.
Et idiote comme tu es
Tous les morts ne pourraient être évités.
Roues, Paris et en dessous seront mes seuls et uniques indices.
Oh quels beaux ( et inutiles ^^) indices ! "

Puis elle se tut, un rictus aux lèvres. Hadès vint la prendre pour l'amener aux plus tréfonds des Enfers : Le Tartare où elle sera châtiée pour tous les crimes commis ou qui pourrait l'être si notre espionne ne résout pas ceci avant la date indiquée ...

[ lire derniers posts ancienne version ] RETOUR A TAK

Lorsque Takechi entendit ce que Korosu lui dit, à savoir cette menace dont ils ne savaient si elle existait vraiment ( connaissant Kasumi ... on peut en douter ), il décida d'en parler aussi aux autres chasseurs de vampires, même s'il espérait ne pas en arriver là sinon ça serait la panique générale !

" Korosu, je compte sur votre discrétion ! Aucune fuite, aucun journal ou collègue averti sinon c'est la panique. On se donne jusqu'au 18 avant d'avertir les autres D'accord ? "

Il attendit une réponse favorable en regardant d'un air de mépris le cadavre gisant à côté.

Korosu hocha la tête quand Takechi lui demanda toute discrétion. C'était évident qu'il n'y aurait aucune fuite, elle ne laisserait personne échapper cela... Elle repensa ensuite à l'énigme. Elle n'avait jamais été douée, non, en vérité elle n'avait jamais essayé. Elle tenta de se reproduire mentalement l'énigme... Roues, Paris et en-dessous? Bon... Cela pourrait signifier que Paris allait attaquer la ville par des galeries sous-terraines mais... Roues? Cela n'avait aucun sens!

Elle laissa échapper un grognement. C'était décidé, elle n'aimait pas les énigmes. Korosu se força à calmer sa respiration(qui battait toujours trop fort quand elle se retrouvait bloquée). Elle choisit de tout revoir depuis le début. Du moins, le début important. Kasumi avait eu l'air de réciter une poésie bien avant qu'elle lui donne ces trois indices... Et toutes ces paroles(qui semblaient si inutiles) n'avaient pas lieu d'être avant sa propre mort. Personne ne se tentait à la poésie après être torturé. Non, Kasumi avait du réfléchir à ses paroles bien avant.

L'espionne tenta une technique des plus banales : prendre les premières lettres de chaque vers et les assembler. M, T, R, O...

*Ca ne veut rien dire! Non, c'était beaucoup trop simple, il faut...*

Korosu bloqua. Elle était persuadée que Kasumi l'avait insulté préalablement, mais impossible de savoir dans quel morceau de phrase elle l'avait prononcé.

*Quel mot qui nous serait utile pourrait contenir ces mots? Roues, en dessous, Paris... En dessous.*

Il avait des galeries en dessous de la ville. Mais pas pour rien, non. En dessous, il y avait le métro.

Le vingt-quatre mai... C'était ajourd'hui! Mince, autant le dire au maire, si cela pouvait aider.

"Maître Mister? Pourrais-je donner une supposition?"

Elle attendit l'accord du maire pour continuer.

"Si on assemble les premières lettres des paroles de Kasumi, cela donne "métro". Cela pourrait signifier qu'elle attaquera par là, aujourd'hui. Mais ce ne sont que des suppositions."

Korosu n'avait vraiment pas l'habitude de donner son avis. Limite, elle bégayerait! Mais le temps pressait.

Takechi regardait Kasumi s'éteindre. Puis son regard bifurqua sur une Korosu qu'il n'avait encore jamais vu : Soucieuse et en pleine jugeote, elle qui est plutôt une vampiresse d'action. C'est alors qu'elle lui fait une proposition :


" Si on assemble les premières lettres des paroles de Kasumi, cela donne "métro". Cela pourrait signifier qu'elle attaquera par là, aujourd'hui. Mais ce ne sont que des suppositions. "

Takechi réfléchit à son tour:


Mon coup final sera le dimanche vingt-quatre mai.
Et idiote comme tu es
Tous les morts ne pourraient être évités.
Roues, Paris et en dessous seront mes seuls et uniques indices.
Oh quels beaux ( et inutiles ^^) indices ! "


Puis il dit : "Il y a du vrai dans ce que vous dîtes. Mais ce n'est pas Kasumi qui attaquera, vu dans l'état où elle est. Puis il est clair que ça explique en dessous. Mais roues et Paris ? "

Tak réfléchit à son voyage à Paris ( le miens quoi ^^), il se rappela du métro bondé de monde en heure de pointe. Synonyme de métro : Rugby ! Eh !

" Il me semble que le métro de paris est sur roues. Donc tout concorde. Tu es une génie. Une génie avec une promotio et des vacances ! Allons stopper le carnage !

Les deux compères allèrent au métro avant qu'il ne soit trop tard.

Korosu fut véritablement surprise de la réaction excessive de son maître. Il semblait véritablement soulagé et pour une fois bien loin d'être maître de lui. Enfin, il ressemblait à ces adolescents de son âge. Ca lui fit bêtement plaisir et elle se gifla mentalement pour ce sentiment tout à fait inutile.

Malgré tout, on ne l'avait jamais félicité ainsi, pas avec autant d'entrain et si elle n'avait pas été vampire(et surtout ce qu'elle était), elle aurait rougi. Ce qui n'arriva évidemment pas.

"Maître, calmez-vous."

Il fallait bien réfréner les ardeurs de Mister, auquel cas il ne courrait qu'à sa perte.

"Nous ne sommes que deux et ne connaissons pas le nombre de l'ennemi. N'est-il pas plus prudent de faire appel aux chasseurs de vampires avant-tout?"

Mister Kudo était une personne particulièrement importante au sein de la ville et certainement le premier concerné par cette attaque. Il valait mieux qu'il reste en sécurité avec une garde rapprochée avec lui loin de la ville.

*Comment le lui dire?*

"Maître, rappellez-vous que vous êtes le premier visé de l'intervention de Kasumi. Nous ne savons pas encore à quel genre de menace nous avons à faire précisément, il serait plus prudent de vous laisser en dehors de cela et que vous restiez caché le temps de la manoeuvre."

La sécurité avant tout, Mister était son maître, elle avait déjà échouer avec l'ancien maire, elle ne comptait pas faillir à la tâche cette fois.

Korosu tentait dissuader Tak d'y aller, mais il ne pouvait pas rien faire et se croiser les pouces alors que des centaines de personnes de personnes étaient menacées ! Et puis c'était SA ville pour son mandat du moins. Du reste c'était un garçon d'action et non de censé. Il lui rétorqua donc :

" Mon travail ne consiste pas à rester au lit pendant que la Ville se fait attaquer, détruite et rasée ! NON ! NON ! Et NON !. Je viens ! Après tout qu'est-ce que j'ai à perdre ? Rien, cette chose, il montra Kasumi du doigt, m'a tout pris, même mes parents !

Il reprit son souffle puis reprit les directives.

" On se sépare, tu vas évacuer le périmètre métropolitain, je vais aller chercher du renfort ! On se retrouve là-bas !"

Il courut aussi vite qu'il le put. Mais les points de coté se font fréquent quand on court plus vite que le sang ne circule privant le sang d'oxygène. Tak dû donc s'arrêter. Quand on a une ville à sauver, chaque seconde compte, or il en perdait plein. De plus son sens de l'orientation est défectueux. Je m'explique : au départ il est partit vers le sud, or le clan des chasseur est au nord. Il fit demi-tour et le revoilà au point de départ.

Il sourit à sa drôle de dame et partit vers ses collègues, les chasseurs de vampires. CEtte fois pour de bon !

Ah, voilà autre chose. Si quelqu'un avait dit un jour que Takechi était une personne raisonnable, il se trompait.

Le maire était présentement en train de tempêter comme un gamin à qui on avait interdit de jouer dehors parce qu'il pleuvait. Sauf que dans ce cas là, ce à quoi ce risquait Takechi n'était pas un rhume mais la mort elle-même. Ce... Petit refusait de comprendre que Nuit avait été assez bousculée par la disparition du précédent maire avant la fin de son mandat et que l'élection d'un maire aussi peu âgé n'avait pas forcément plu à l'Etat. M'enfin, manquerait plus que le meurtre de Mister pour finaliser les embrouilles.

Malgré cela, les arguments qu'avaçait le jeune avaient du répondant, malgré leur manque d'objectivité.

Silencieuse durant tout le monologue du brun, elle ne dit rien lorsqu'il termina ni ne tenta de l'empêcher. Il s'agissait de son maître et tenter de l'influencer n'était déjà pas vraiment permis, l'empêcher d'agir à sa guise l'était encore moins.

*Il tient à risquer sa vie, soit, mais qu'on aille pas me le reprocher après.*

Korosu s'apprêta à partir quand elle vit Mister revenir, un peu essouflé, lui sourire et repartir dans la direction opposée. Cet idiot était en train de partir vers les montagnes quand il s'était rendu compte de son erreur. Elle en aurait presque souri devant le ridicule de la situation.

Après une dernière pensée pour son maître qui la rendait à son goût bien trop sociale, elle quitta furtivement la clairière.